1. |
Tout Tangue
03:23
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Maudire et vomir tous les verres de la veille
Accroupie à croupir à relire des merveilles
Mille lieux sous les mers inconnus des chimères
Alors, tout tangue, tangue un peu
À partir d’aujourd’hui, tout caché enseveli
Embellir, astiquer le parquet par plaisir
Service au buffet, sévices à volonté, alors
FORCÉMENT, tout tangue, tout tangue un peu
TANT DE RÊVES À DÉVORER LA RIVE
TANT DE MILES, AVANT L’ARRIVÉE
Des médailles à venir, des lauriers à cueillir
Emballés, compactés, la couronne pour grandir
Tout briquer, tout faire briller
Qu’elle est belle la highway
Un parfum capiteux et tes doigts tout poisseux
Plaqués là tous les vices, y’a personne pour punir
Continue à gémir, qu’il est haut le soleil
Sans mentir, hum tout tangue un peu
TANT DE RÊVES À DÉVORER LA RIVE
TANT DE MILES, AVANT L’ARRIVÉE
QUELQUES MÈTRES AVANT LA RIVE
TANT DE MILES, ALORS, TOUT TANGUE UN PEU
FORCÉMENT, TOUT TANGUE UN PEU… Oh, oh, oh…
La distance à tenir, à faillir défaillir
Oublier de vieillir, quel besoin de séduire
Les vides à remplir, les trop pleins à vider, alors ?
Enlacés, attachés, arrachés au passé
Pas la peine de pâlir, là on peut tout se dire
Divulguer, tout divulguer
Qu’il est fort le transfert
D’ailleurs, tout tangue, tout tangue un peu
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2. |
45 Degrés
03:20
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La cuisse tendue, galbée comme il faut
Le regard clair pour viser haut, un peu plus loin
Le cou dressé, la nuque altière
Le corsage gonflé de légèreté, l’air de rien
Au Minimum quarante cinq degrés, Angle parfait de la cambrure
Minimum quarante cinq degrés, Angle parfait d’une cambrure
Comme si de rien n’était, un Angle parfait
Ni reine, ni chienne, rien qu’une citoyenne
Un regard fier, pourrait peut-être faire taire, tous les commentaires
Ondule comme l’anguille
Tout simplement perchée sur deux aiguilles
Au Minimum quarante cinq degrés, Angle parfait pour une cambrure
Comme si de rien n’était, un Angle parfait
Oh, Minimum quarante cinq degrés, Angle parfait pour une cambrure
Comme si de rien n’était, un Angle parfait
L’air de rien
Quarante cinq degrés minimum, quarante cinq degrés
Prend le pouvoir, sur l’homme, quarante cinq degrés minimum
Prend le pouvoir, quarante cinq degrés, minimum
Comme si de rien n’était, quarante cinq degrés minimum
Prend le pouvoir, quarante cinq degrés minimum
Comme si de rien n’était, Prend le pouvoir
Comme si de rien n’était.
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3. |
Mon Âme
03:32
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Un corps satisfait sur un corps imparfait
Dans les cheveux défaits
Les doigts qui s’emmêlent et se resserrent
Des frissons de sueur pour un corps impatient
Et frissons de fièvre pour corps incandescents
MON ÂME EN FUMÉE PART
MON AMANT FUME ET PART
MON ÂME EN FUMÉE PART
MON AMANT FUME ET S’ÉGARE
Comment lui raconter mon sort incertain
Ces milliers de traits blancs sur mon corps blessé
Encore collée contre son corps satisfait
Un soir de décembre, au milieu de sa chambre
Oh, oh, la peau, la chair, la peau
MON ÂME EN FUMÉE PART
MON AMANT FUME ET PART
MON ÂME EN FUMÉE PART
MON AMANT FUME ET S’ÉGARE
Les voix s’élèvent,
Comment lui dire que je veux ses lèvres
Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, Eh, oui…Oui
MON ÂME EN FUMÉE PART
MON AMANT FUME ET PART
MON ÂME EN FUMÉE PART
MON AMANT FUME ET S’ÉGARE
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4. |
Tranquille
03:14
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Pour oublier, il faudrait avancer
Fermer les yeux sur ce mal qui déchire l’intérieur
Comme un vieux souvenir froissé.
Je n’ai jamais compris pourquoi
Tu m’avais choisie parmi tous ces gens là
Avais-je un air supérieur?
Tiens toi tranquille ma douleur
Tiens toi bien tranquille, Oh ma douleur
Tiens toi tranquille ma douleur, le train s’en ira, ne bouge pas
Je n’ partirai pas avant l’heure, il y aura des jours meilleurs
Et des nuits de douceur
Pour avancer il faudra oublier
Le nom de celle qui fait toujours trembler
Malgré les regards de vainqueurs
J’ai toujours voulu savoir
Tout ce que pensent ceux que tant d’autres ignorent encore
Et combien de temps avant le soir
Tiens toi tranquille ma douleur
Tiens toi bien tranquille, Oh ma douleur, tiens toi tranquille
Sinon tu meurs et moi avec toi, ne bouge pas
Je n’ partirai pas avant l’heure, le train s’en ira sans moi
Sans moi
Oh, ma douleur, vas te faire voir ailleurs.
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5. |
Vital
03:24
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Là, dans la lumière, il y a l’humeur, du créateur
Exposé au ciel, oser le faire, avec ardeur
Mordu, pris au piège de la matière
Une vie entière
Tout Risquer, Trempée jusqu’ici
Trempée jusqu’aux cuisses
C’est vital, crucial et viscéral
Même, la peau sur les os
Immergée, avalée, Trempée jusque
Là, dans le silence, à faire hurler une carpe
Contre courant
Maitriser le geste, oublier tout le reste
Les mains pleines de terre
Tout risquer, Trempée jusqu’ici
Trempée jusqu’ aux cuisses
C’est vital, crucial et viscéral
Même… la peau sur les os
Immergée, À risquer sa peau
Vital
Crucial
Crucial & viscéral
Trempée jusqu’ici, jusque là
On n’imagine pas
Trempée jusqu’aux tripes
Jusqu’aux cuisses
Envahie
Un sentiment vital
Crucial
Viscéral
Trempée jusqu’ici !
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6. |
Lève Les Yeux
04:47
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Lève les yeux vers le ciel
Lève les yeux vers le ciel
Arrache ces lèvres qui te soulèvent le cœur
Demain il sera temps de regarder ailleurs
Arrache ces lèvres qui te soulèvent le cœur
Lève les yeux vers le ciel
Crève ces deux paires de lèvres
Regarde ainsi l’effet que ça fait d’être regardé de travers, Au travers
Lève les yeux vers le ciel
Crève ces deux paires de lèvres avec leur sourire hautain
Regarde ces lèvres qui te soulèvent le cœur
Elles n’ont vraiment l’air de rien
Juste des bouts de chair un peu trop rose
Lève les yeux vers le ciel, hum
Crève ces deux paires de lèvres
Celles qui te soulèvent le cœur
Il faut regarder ailleurs
Quand ça soulève le cœur, il faut regarder ailleurs
Lèvres hautaines juste des bouts de chair
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7. |
Sans Mobile
03:18
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Dans la fluidité matinale de ses rotules
Une belle religieuse copule
La tête isocèle, dressée vers le ciel
Une mante élégante bascule comme une majuscule
Oscille tel un élastique
La démarche ecclésiastique
La gestuelle majestueuse, une attitude presque pieuse
Sans mobile apparent, tout naturellement
Sans mobile apparent, elle le manipule
Hum, hum, hum…
Si verte et vertueuse, si verte mais vicieuse et tueuse
Les ailes rabattues, le mâle est maintenu serré
Entre les pattes dentelées
De cette carnassière qui se délecte
Du sacrifice de cet insecte
Se retournant sur lui pendant l’accouplement
Elle l’entame sans attendre la fin de cet ultime orgasme
Si elle laisse perplexe, la prédation est un réflexe
Oh, ravissante ravisseuse
Sans mobile apparent, tout naturellement
Sans mobile apparent, elle le manipule
Hum, hum, hum, elle le manipule x 2
La belle copule
Elle le manipule de ses mandibules habiles, le démantibule
Elle le manipule, le démantibule de ses mandibules habiles x 2
De ses mandibules habiles Oh, oh ravissante ravisseuse
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8. |
Allergiques
03:30
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Pour un peu de nostalgie
On frôlerait l’apoplexie, Euphoriques
Oh, pour un peu plus de nostalgie
On abuserait d’antalgiques, Noces tragiques
Devenus allergiques, à nous même, on aime quand même
Devenus allergiques, quand bien même, mais quel est le problème
Oh, pour un peu de nostalgie
On prendrait trop d’analgésiques, Dramatique
Oh pour un peu plus de nostalgie
Grimpé le taux d’alcoolémie, Coma, Éthylique
Devenus allergiques à nous même, on aime quand même
Devenus allergiques, quand bien même, où sait où cela mène
Le feu prend toujours au bout du couloir
Le feu prend toujours quand on ne s’y attend pas
Comme quand Satan fait les cent pas
En attendant l‘enivrante défaillance
Restés coincés là dans un passé délavé
Tenter de relever le défit, de tout effacer, comme ça d’un seul trait
Devenus allergiques à nous même, mais quel est le problème
Oh pour un peu de nostalgie
On frôlerait l’épilepsie, Chaotique
Mais pour un peu plus de fantaisie
On écarterait l’insomnie, Narcotique
Devenus allergiques, quand bien même, on aime quand même
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9. |
Un Jeu
03:19
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Ce n’est qu’un jeu, plus ou moins sérieux
Souvent savoureux, parfois désastreux
Un jeu dangereusement mortel
Mais ce n’est qu’un jeu
Un jeu offert, gagnant ou perdant
Un jeu de lumière, particules dans l‘univers
Mais ce n’est qu’un jeu
CE N’EST QU’UN JEU, CE N’EST QU’UN JEU
RIEN QU’UN JEU, UN DRÔLE DE JEU
C’EST UN JEU DE CHANCE MALGRÉ L’APPARENCE
UN JEU SUBTIL, TRICHER EST INUTILE
TANT DE TENTATIONS CRIBLÉES D’ILLUSIONS
DE LA POUDRE AUX YEUX, CE N’EST QU’UN FEU DE PAILLE
Un jeu de mômes, de mots et de rôles
De hasard et d’argent qui monte et qui descend
Aux jeux de lois, jouer le jeu, pas d’autre choix
CE NEST QU’UN JEU, CE N’EST QU’UN JEU
RIEN QU’UN JEU, UN DRÔLE DE JEU
CE N’EST QU’UN JEU, RIEN QU’UN JEU
SEULEMENT UN JEU
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10. |
Démesure
03:02
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Du meilleur comme du pire pourvu que ça transpire
De l’eau et du sang
Toujours cette voix dedans
Un cri rieur à l’intérieur
Des complaintes, des cantates et des chants
Seul auditeur de cette primeur, alors ris et pleure
TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS, DANS L’EXTRÊME ET DANS LA DÉMESURE
TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS, DANS L’EXTRÊME ET DANS LA DÉMESURE
Sur les racines de l’eau de pluie
Le temps qui lasse et qui s’enfuit
Le temps qui blesse et puis s’oublie
Le temps qui presse avant la nuit
Toujours avant la nuit
TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS, DANS L’EXTRÊME ET DANS LA DEMESURE
TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS, DANS L’EXTRÊME ET DANS LA DEMESURE
OH DANS LA DÉMESURE DANS LA DÉMESURE
OH DANS LA DÉMESURE DANS LA DÉMESURE
TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS DANS L’EXTRÊME ET DANS LA DEMESURE
LA NUIT, TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS, DANS L’EXTRÊME
TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS DANS L’EXTRÊME ET DANS LA DEMESURE
LA NUIT, TOUJOURS TOUT DANS L’EXCÈS, DANS L’EXTRÊME
EXCES, EXTRÊME, DEMESURE
EXCES, EXTRÊME, DEMESURE
EXCES, EXTRÊME, DEMESURE
EXCES EXTRÊME
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11. |
Premier Cri
03:40
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Entre le premier cri et le dernier soupir
Hurle, souffle, inspire, respire
Brûle, souffre, transpire, expire encore
Encore un peu plus fort
Entre les diversions, de victoires en défaites
D’instants forts en instants fous, il y a pourquoi
Il y a le vide, l’être et le paraître et puis un jour
Tout ça doit disparaître
N’oublions pas de respirer à pleins poumons
De crier pour exprimer nos promesses de paradis
Même si au creux du ventre l’envie grandit
L’enfer est pavé de belles intentions
ENTRE LE PREMIER CRI ET LE DERNIER SOUPIR
HURLE, SOUFFLE, INSPIRE, EXPIRE
BRULE, SOUFFRE, TRANSPIRE, RESPIRE ENCORE
ENCORE UN PEU PLUS FORT
HURLE, SOUFFLE, INSPIRE, RESPIRE
BRULE, SOUFFRE, ASPIRE, RESPIRE ENCORE
Il y a des sensations et des idées auxquelles
On s’accroche en dépit de tout
Savourons l’existence comme une exquise évidence
Soyons gais
Oh du tout premier cri jusqu’au dernier soupir
Hurle, souffle, inspire, respire
Brûle, souffre, aspire respire encore
Encore un peu plus fort
Encore un peu plus fort
Entre le dernier soupir et le tout premier cri
Comme une exquise évidence
Comme une exquise évidence, évidence
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12. |
Hors De L'Eau
02:51
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Croire En Tout Et N’importe Quoi,
Pourvu Que Ça Soutienne La Tête
Hors De L’eau
Croire En Tout Et N’importe Quoi
Pourvu Que Ça Soutienne La Tête
Réclamer la lumière, jusqu’au petit jour
Oublier les poussières, celles posées sur hier
Les doigts croisés, dans le dos
Et le cœur serré, blottit sous la peau
Croire En Tout Et N’importe Quoi,
Pourvu Que Ça Soutienne La Tête
Hors De L’eau
Croire En Tout Et N’importe Quoi,
Pourvu Que Ça Soutienne La Tête Hors De L’eau
Hors De L’eau, Hors De L’eau
Prier au moins jusqu‘à demain, sans se détourner
Supplier le destin, comme on supplie quelqu’un
Emportant presque rien
Simplement l’essentiel entre les mains
Croire En Tout Et N’importe Quoi,
Pourvu Que Ça Soutienne La Tête
Hors De L’eau Hors De L’eau
Croire A Tout Et N’importe Quoi,
Pourvu Que Ça Soutienne La Tête
Pourvu Que Ça Soutienne La Tête
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VALLÉE Paris, France
De galeries d’Art en concerts, Vallée, plasticienne, auteure-compositrice, interprète a été plongée dans le grand bain avec
le 1er album:
« Pop Songs » nominé aux Victoires de la Musique,
suivi du 2ème album « Deux Rivières » réal: A. Essertier.
3ème album auto-produit Vertue « Avec Plaisir ».
Sur scène, elle s’affirme avec les collectifs Ran San Dea et Requiem de Lux (Electro-Rock).
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